Congis-sur-Thérouanne ► [Vidéo] Le marché de Noël a été animé et décoré par les associations

Le marché de Noël de Congis-sur-Thérouanne a été proposé par l’Association de sauvegarde de l’église Saint-Rémi et le comité des fêtes, dimanche 12 décembre.  


 

Le marché de Noël s’était installé dans la salle des fêtes et une vingtaine d’exposants proposaient des décorations, objets et cadeaux de Noël, productions fait-main, artisanat, produits du terroir, gastronomie. Le comité des fêtes avait créé un décor de Noël devant la mairie, préparé des animations pour les enfants et invité le Père Noël. 

Philippe Mimmas, le maire de la commune, explique : « Le marché permet aux habitants de préparer Noël en prenant des idées et surtout en préparant le sapin de Noël et quelques cadeaux qui pourraient éventuellement plaire aux invités qui se feront un plaisir de les ouvrir, bien évidemment au pied du sapin. Congis est une petite commune de mille habitants, et en tant que maire, je suis très fier d’accueillir ce marché de Noël. Vous voyez, malgré les conditions sanitaires, on arrive quand même à animer nos villages grâce à la bonne volonté des associations qui se démènent pour proposer des activités tout au long de l’année. » 

Ainsi, l’Association pour la sauvegarde de l’Église Saint-Rémi propose plusieurs manifestations, commela bourse aux jouets anciens. Le comité des fêtes, dirigé par Carole Aubert, s’est démené toute la semaine pour pouvoir présenter un décor dans la cour de la mairie « digne des grandes villes », selon le maire. L’association les Bielles d’Antan a ponctué la journée en venant avec des véhicules anciens. 

Parmi les exposants, Xavier proposait de la pyrogravure sur bois. Il explique : « Je travaille beaucoup avec du chêne, du tech du bambou… Le principe est de faire le dessin directement sur le bois. Une fois que j’ai dessiné, je grave en pyrogravure, donc je brûle. Ça imprègne dans le bois. Ensuite je colorise avec de la peinture. Comme c’est du bois évidemment ça pompe pas mal donc il faut passer plusieurs couches. C’est entre trois et cinq coups de peinture pour rester sur le pigment d’origine. Une fois que ça ne bouge plus, je mets un vernis. » Xavier reçoit des commandes de Marseille, de Nantes…