Meaux ► Végétalisation : le maire veut faire de la ville « une vitrine de la transition environnementale »

Le maire de Meaux, Jean-François Copé, a dressé, vendredi 26 novembre, le bilan de la végétalisation de la commune dont il souhaite qu’elle devienne « une vitrine de la transition environnementale ».  

La végétalisation de la commune a été lancée en 2019. Le plan pluriannuel, de près de 1,7 millions d’euros par an, prévoit en particulier la végétalisation des  places Doumer et de l’Europe, des plantations le long de la route nationale 3 et de l’avenue Allende ainsi que l’arboretum au parc du Pâtis. Le projet prévoit aussi la plantation de cinquante mille arbres d’ici 2026, mille l’ayant été durant l’automne. Jean-François Copé déclare : « Aujourd’hui, chacun le sait, le besoin de verdure et de nature est fondamental. Il est donc de mon devoir d’accompagner la transition écologique de notre planète à l’échelle de notre ville, en multipliant les parcs, les jardins, les plantations de fleurs et d’arbres pour pouvoir s’oxygéner. »

En 2021, le maire a souhaité accélérer la cadence et a rappelé que quatre cent mille fleurs ont été produites aux serres municipales etla reprise de 1,5 hectare de bitume au profit de zones de plantation. Il a rappelé que Meaux possède l’un des plus grands réseaux de chaleur écologique avec la géothermie, un parc photovoltaïque, des usines de méthanisation, un barrage sur la Marne en cours de modernisation pour accueillir une centrale hydroélectriqueet que le parc du Pâtis est le plus grand parc urbain d’Ile-de-France.

Jean-François Copé a annoncé par ailleurs la requalification complète de l’espace comprenant le parking Lafayette, la piétonisation de la place de l’Hôtel de ville et de la place Moissan, « l’un des projets phares du mandat ». Il précise : « Soyons clairs, si ici ou là des informations contradictoires sont avancées par l’opposition, sachez que ce sont des mensonges…  Nous avons dû revoir notre projet initial et nous devrons abattre trente-cinq platanes. Certains seront conservés et nous en planterons près de deux cents dans le périmètre. Tout cet espace sera revu pour proposer un parking souterrain et quelques places en surface laissant la part belle à une végétalisation dense et adaptée. » Il ajoute : « Aujourd’hui, les experts s’accordent à dire que les platanes ou marronniers plantés il y a cent ans ne correspondent plus aux besoins actuels. Nous devons anticiper en proposant des arbres – érable, charme, cèdre du Liban ou de l’Atlas – qui supporteront des stress hydriques en raison des périodes de sècheresse plus longues et plus fréquentes, causées par le réchauffement climatique, des arbres qui auront la capacité de filtrer l’air et éliminer les particules en suspension, avec des feuillages caducs, peu de branchages et moins allergènes. »

L’aménagement d’une zone de développement de faune et flore avec des maisons à insectes, des ruches ou encore des nichoirs est en cours de réflexion : « Nous développerons aussi les mobilités douces avec des pistes cyclables sécurisées, des zones de covoiturage, des bornes de recharge électrique, des ombrières photovoltaïques, des éclairages intelligents », a conclu Jean-François Copé. 

 

 

 

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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