Le Mesnil-Amelot ► [Vidéo] La ligne 17 aura sa gare dans la commune : pour le maire, « c’est une bonne nouvelle »

 

La ligne 17 et la gare du Mesnil-Amelot sont finalement actées dans les projets de la société du Grand Paris. Pour le maire de la commune, c’est « une bonne nouvelle ». Rencontre mercredi 6 janvier.

Le maire du Mesnil-Amelot, Alain Aubry, a enfin reçu la « bonne nouvelle », lors de la dernière conférence de ligne tenue par le président  de la société du Grand Paris,Thierry Dallard, mercredi 16 décembre : la ligne 17 ira bien jusqu’à sa commune et une gare sera construite avec son accès par la rue de Paris. 

Pour le moment, l’emplacement de la future gare est en plein champs, mais tout a été pensé et les plans de masse sont réalisés afin de placer la gare, l’arrière de la gare avec les lignes, et le parking en avant.

La ligne de métro automatique du Grand Paris devrait désenclaver le territoire. Alain Aubry explique : « La réalisation va désenclaver tout le nord Seine-et-Marne, c’est une évidence, et encore plus particulièrement le territoire de l’intercommunalité Roissy Pays de France, aussi celui de nos amis et voisins Plaines et monts de France, et le sud de l’Oise. Enfin, elle permettra une connexion très rapide, en 20 minutes, du Mesnil-Amelot à Saint-Denis-Pleyel, avec toutes les interconnexions qui seront possibles. C’est la nouvelle que nous attendions. »

La ligne 17 a été chahutée, ballotée d’acceptations en doutes, remise en cause plusieurs fois depuis dix ans. Alain Aubry souligne : « Il y a eu des concessions financières, des ententes sur les délais, des histoires de longueur de quai, de longueur de trains qu’on a réduit de moitié. De ce fait on a gagné sur les coûts de construction, en terrassement… Je crois qu’il vaut mieux un bon compromis plutôt que de continuer à se plaindre et finalement ne rien obtenir du tout. »

Les trains transporteront moins de passagers que prévu initialement et le projet n’est pas encore assez avancé pour établir des perspectives de cadencement. Cependant, le parking est dessiné et il occupera une large place dans l’aménagement de l’ensemble. En avant-gare, il consacrera un grand espace aux bus et aux taxis, comme aux vélos. Le maire explique : « La gare va donner un trafic très important rue de Paris. C’est pour ça que déjà, la déviation de la RD 401 à la RD 212 aura été réalisée. Elle arrêtera le flux des camions pour permettre aux bus et aux divers usagers d’arriver plus tranquillement sur le parking. Les études des travaux, menées par la communauté d’agglomération dans le cadre du pôle gare, sont en finalisation. Les travaux actuels sur le RD212 sont ceux pour le bouclage de la Francilienne et ne sont pas en lien avec la future gare. » 

Le président de Roissy Pays de France, Pascal Doll, jusqu’à l’année dernière vice-président chargé des transports à la communauté d’agglomération, a, selon Alain Aubry, « largement défendu le projet ». Le maire assure : « C’est d’ailleurs ce qui a sauvé le projet dans sa totalité. »  

Le démarrage des travaux est prévu d’ici deux ans et la mise en service de la gare au Mesnil devrait avoir lieu en 2030. Entre-temps, il faudra creuser un tunnel sous l’aéroport, sur une distance de 6,5 km, du Mesnil-Amelot jusqu’à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Le chantier, pour lequel un tunnelier, « train-usine » interviendra, durera trois ans. 

Dans ses plans, la société du Grand Paris projette de préserver la pépinière en terrain naturel qui se trouve à l’arrière de la gare plutôt que d’y construire le parking comme elle l’avait envisagé à l’origine.  

En novembre 2020, le 1er tunnelier de la #ligne17, Florence, a été descendu dans le puits Flandres à Bonneuil-en-France, grâce à la technique du « big lift ». Retour en vidéo sur les étapes pour l’assembler à la surface du chantier. Il creusera 3,4 km vers l’ouvrage Rolland, au Bourget.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, le Mesnil aura sur son territoire trois gares : celle de la Ligne 17 du Grand Paris, et les deux déjà existantes, les gares TGV et RER B.