Crécy-la-Chapelle ► Pour Sébastien Chimot, la ville n’a plus droit à l’erreur »

Communiqué de Sébastien Chimot, conseiller municipal à Crécy-la-Chapelle, vendredi 7 octobre – 

Comme vous le savez à présent, le maire a démissionné avec ce qui lui restait de sa majorité, entraînant de facto de nouvelles élections municipales à venir.

La situation était devenue intenable pour Bernard Carouge depuis qu’il avait perdu sa majorité et l’ensemble de ses délégations, en perdant la confiance de son équipe. Mais ne vous y trompez pas : la situation chaotique dans laquelle il laisse notre ville, est le bilan de l’ensemble de son équipe, qui a depuis mars 2015 (date de son arrivée dans le fauteuil de maire), cautionné et validé chacune de ses décisions.

Que ce soit sa 1ère adjointe, Christine Autenzio, ou Marie-Noëlle Témoin-Hadey, élue à ses côtés de 2014 à 2020, et tous les élus qui l’ont lâché en avril de cette année, ils sont tous responsables de la politique du maire sortant et comptables de la situation financière de notre commune, en ayant voté aveuglement chacune des délibérations au conseil municipal. Pire à mes yeux, ils l’ont porté et soutenu lors de la dernière élection municipale en 2020, vantant ses mérites et ses qualités et promettant aux Créçois un avenir radieux et un projet ambitieux. Personne ne peut croire qu’ils viennent seulement de découvrir après des années passées à ses côtés, qu’il n’est pas l’homme de la situation.

L’été prochain, nous fêterons le 7e triste anniversaire de la fermeture de notre piscine de Crécy-la-Chapelle. En février 2020, soit un mois et demi avant le 1er tour de l’élection municipale, Bernard Carouge vous promettait à grand renfort d’articles de presse que la démolition de la piscine devrait se faire en 2020 avec une ouverture de la nouvelle structure fin 2022. Aujourd’hui, le financement n’est pas bouclé, la démolition n’a pas débuté et la 1ère pierre n’est pas près d’être posée… Seul mon groupe s’est battu pour lutter contre la fermeture de notre piscine.

Autre sujet d’importance, la maison médicale : projet porté par le maire sortant et sa 1ère adjointe en première ligne. Pour mémoire, tous ceux qui contestent aujourd’hui la construction de cette maison médicale donnaient pourtant leur accord lors du conseil municipal du 12 février 2019, sous l’impulsion de Bernard Carouge, Christine Autenzio, Marie-Noëlle Témoin-Hadey, Dominique Doutrelant… Pire, ils validaient l’emplacement de la maison médicale en bordure des promenades (en permettant la signature de la promesse de vente des terrains de la ville au bailleur social 3F) et approuvaient la construction de vingt-trois logements sociaux à l’étage du bâtiment.

Aujourd’hui, les mêmes élus voudraient vous faire croire qu’ils s’opposent à l’urbanisation et à l’installation d’une maison médicale à l’endroit où ils avaient pourtant donné leur accord… Plus que d’une maison médicale flambant neuve, c’est de nouveaux médecins dont nous avons besoin. Seul mon groupe a voté contre ce projet en l’état.

Les exemples de contradictions et d’incohérences seraient bien trop nombreux à énumérer ici. 

Nous avons cru naïvement, mon équipe et moi-même, que les élus « frondeurs » étaient animés de bonnes intentions et prêts à travailler dans le seul intérêt des Créçois et de notre ville. Mais leurs positions lors des deux derniers conseils municipaux nous ont prouvé le contraire. En effet, comment par exemple, voter « contre » une décision modificative qui concernait notamment l’augmentation de 3,5% des salaires de notre personnel municipal, lors du conseil du 20 septembre ? Les agents de la ville n’ont jamais démérité et ne doivent pas faire les frais des mésententes politiques internes au conseil municipal. Le vote favorable de mon équipe à cette délibération m’est aujourd’hui reproché par le groupe de Christine Autenzio : je l’assume pleinement !

Idem pour les honoraires d’avocats intervenants pour défendre la ville, qui étaient à revoir à la hausse dans la même délibération : la faute à l’association ADR, amie avouée de Marie-Noëlle Témoin-Hadey et de fait des élus frondeurs de l’équipe Autenzio. La Ville, mise en cause par l’association ADR, à travers son président Jacques Segouffin, au sujet du permis de construire de l’avenue de Villiers, est contrainte de mandater un avocat à hauteur de 10 000 euros. 10 000 euros d’argent public : les Créçois apprécieront… J’assume là encore le vote de mon groupe, de ne pas prendre le risque que l’issue de la procédure coûte bien plus cher à nos administrés. Les finances de notre commune ne nous le permettent pas.

Chères Créçoises, chers Créçois, vous l’aurez compris, les deux listes qui semblent se profiler en prévision des élections municipales qui s’annoncent, sont en réalité issues de la même équipe, celle de Bernard Carouge. De la même manière, Marie-Noëlle Témoin-Hadey, élue dans l’équipe de Bernard Carouge de 2014 à 2020 et qui se découvre une vocation d’opposante trois mois avant les dernières municipales, se cache dorénavant derrière Christine Autenzio et l’association ADR. En ce qui me concerne, j’ai toujours été fidèle à mes convictions et à mes engagements à votre égard. Et ce, depuis que vous m’avez fait l’honneur de m’élire au conseil municipal en 2014.

Je reste foncièrement opposé à l’urbanisation de notre belle ville. Je continue de penser que Crécy doit être préservée et j’ai pleinement conscience que nous avons un cadre de vie exceptionnel que beaucoup nous envient. Je continue de penser que nous avons, par exemple, beaucoup à faire pour le quotidien de nos enfants et nos jeunes, à commencer par la création d’un conseil municipal des jeunes, promis depuis des années par tous les élus sortants, sans jamais l’avoir mis en place. Je reste plus que jamais convaincu que Crécy mérite sa piscine, que nos seniors ont besoin de plus de services, que nous devons faire plus d’efforts pour l’entretien de notre ville, que les hameaux continuent d’ être le « parent pauvre  » de notre territoire, etc.

Enfin, soyez conscients que lors des prochaines élections municipales, vous confierez un mandat de seulement trois ans à votre nouveau maire. Trois courtes années au cours desquelles l’équipe que vous aurez choisie aura pour principale mission de remettre la commune à flot.

Crécy-la-Chapelle n’a plus droit à l’erreur.