Idées de lecture ► De l’humour vécu et de la poésie à l’état pur

 
« La Roche au Loup » de Françoise Bourdon
Auteure à succès aux Presses de la Cité, c’est sur les terres minières de Saint-Etienne que Françoise Bourdon plante le décor avec Alexandrine qui aspire à une autre vie avec une passion en point de mire. De retour chez elle il faut rebâtir une vie en repartant sur de nouvelles pistes à commencer par la gastronomie et l’ouverture rêvée d’une auberge. Un beau voyage humain sur un chemin non balisée qui force le respect et aussi le rêve.
448 pages, 22 euros, paru le 6 octobre, Presses de la Cité.
 
 
« Mon slip était trop petit » de Christophe Duchiron et Manuel Tissier
En sport, entre les perdants et les gagnants il y a un fossé. Considérant que les gagnants sont beaucoup moins nombreux, les perdants sortent souvent comme un drapeau une mauvaise foi qui fait office d’excuse plus ou moins valable. Le tout petit livre amusant en diable montre aussi que le sport est un terrain d’aventure où le sourire met en valeur la sorte de comédie humaine dans le grand théâtre du n’importe quoi. C’est savoureux de découvrir avec une bolée de tendresse le breuvage réconfortant. 
Les plus belles excuses des mauvais perdants, 184 pages, 12,90 euros, paru le 13 octobre, Editions Solar.
 
 
« La fille du pêcheur de perles » de Lizzie Pook
Un premier roman plein d’humanisme, de fraîcheur comme le titre qui incite au voyage dans un cadre exotique en Australie en 1886. Le voyage est magique pour retrouver un passé éloigné. La vérité doit aller se chercher avec courage au mépris d’un danger où le racisme, la corruption se mettent au travers de la culture de perles tant recherchée. Un imaginaire parfaitement maîtrisé par l’auteure pour que la mise en écho  parvienne aux oreilles par autant de fraîcheur.  
416 pages, 24,80 euros, paru le 6 octobre, Gallmeister.
 
« Plus tard tu seras éboueur » de Ludovic Franceschet
Enfant chahuteur et fugueur, adolescent mal dans sa peau, Ludovic a connu la rue comme SDF pendant une décennie mais a bifurqué vers son travail d’éboueur qui le passionne avec la propreté comme leitmotiv qui constitue en fin de compte le vrai combat de sa vie. Un bien beau personnage qui donne envie de s’accrocher à la vie avec celui qui est un véritable ambassadeur du vivre ensemble. Une grande humanité se dégage du livre qui montre un monde un peu plus joli.
254 pages, 17,50 euros, paru en septembre, City Editions.